Sous les feuilles rousses du Soleil-Levant, il y avait deux hommes.
L’un, français, charmé par la société nipponne et son intimité ombreuse, condamné au sort de l’étranger à l’étranger.
L’autre, japonais, prodige de l’ikebana aux amours interdites, prisonnier des mœurs de son pays.
Cette histoire est celle d’une rencontre : celle de deux peuples que tout oppose ; celle de deux apatrides que tout unit.
Fruit (feuille ?) de trois années d'écriture, mon souhait était de brosser un archipel de contrastes. J’ai en effet le sentiment que notre perception occidentale du Japon est souvent biaisée – soit trop blanche, soit trop noire.
Au fil des thèmes qui y sont explorés, le récit en dévoile sa part intime : le jeu des masques, le poids de l'honneur, le mythe du salaryman, le tabou de
l'homosexualité, le complexe de l'expatrié...
Court à la lecture, mais long dans ses non-dits, il se fait encore le témoin d’un changement sociétal, d’une lame de fond qui ébranle les générations.